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253   -Certains auteurs distinguent l'AC statique, correspondant à des adaptations de long terme à des variations spontanées de la PA, et l'AC dynamique, désignant la réponse du système à une perturbation ponctuelle. Toutefois, cette distinction relève principalement d'une classification artificielle des protocoles de mesure, du fait de la similarité des mécanismes mis en jeu et du continuum existant entre ces deux extrêmes~\cite{claassen2021regulation}. Quoiqu'il en soit, la mesure de l'autorégulation cérébrale s'appuie toujours sur un monitorage adjoint de la PA systémique et d'un dérivé du DSC : vitesse moyenne du sang dans une artère cérébrale (V\textsubscript{m}) mesurée par ultrasonographie, PIC, pression partielle en oxygène, tomographie, etc.
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  254 +Certains auteurs distinguent l'AC statique, correspondant à des adaptations de long terme à des variations spontanées de la PA, et l'AC dynamique, désignant la réponse du système à une perturbation ponctuelle. Toutefois, cette distinction relève principalement d'une classification artificielle des protocoles de mesure, du fait de la similarité des mécanismes mis en jeu et du continuum existant entre ces deux extrêmes~\cite{claassen2021regulation}. Quoiqu'il en soit, la mesure de l'autorégulation cérébrale s'appuie toujours sur un monitorage adjoint de la PA systémique et d'un dérivé du DSC et/ou du volume sanguin cérébral (VSC): vitesse moyenne du sang dans une artère cérébrale (V\textsubscript{m}) mesurée par ultrasonographie, pression partielle en oxygène, tomographie, PIC, etc.
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255 256 \subsection{Caractérisation dans le domaine temporel}
256 257 \label{cambridge}
257   -L'étude de l'AC chez les patients cérébrolésés fait l'objet d'un riche corpus d'études rétrospectives reposant sur le calcul d'indices caractéristiques dans le domaine temporel. Les plus utilisés d'entre eux correspondent à des corrélations glissantes entre deux signaux de monitorage, l'un correspondant à la PPC, potentiellement approximée par la PA, et le second à un dérivé du DSC : PIC, V\textsubscript{m}, pression partielle en oxygène, \textit{etc}. Le rationnel derrière la définition de ces indices est décrit par la courbe de Lassen : dans la zone d'autorégulation fonctionnelle, les variations de DSC sont amorties par les mécaniques d'AC, et sont donc peu dépendantes des variations de PPC. La corrélation entre la PPC et le dérivé du DSC est donc proche de 0. Au contraire, lorsque les mécanismes d'AC sont détériorés, les variations de PPC sont transmises passivement au DSC. La corrélation s'approche alors de 1. Un seuil pathologique est associé à chacun de ces indices, généralement autour de 0.3, au-delà duquel l'AC est considérée comme inopérante. Ces indices de corrélation glissante sont étroitement liés à la définition d'une valeur de PPC pour laquelle les mécanismes d'AC sont les plus fonctionnels. Cette valeur PPC optimale, notée PPC\textsubscript{opt}, est située entre les deux bornes du plateau d'autorégulation (\textit{i.e.}, la ULA et la LLA). L'algorithme de détermination de la PPC\textsubscript{opt} consiste à tracer le portrait de phase de l'indice d'autorégulation en fonction de la PPC. Une régression quadratique permet alors d'identifier la valeur de PPC\textsubscript{opt} qui minimise l'indice d'autorégulation, et donc maximise l'AC. Les limites du plateau d'autorégulation sont situées aux croisements de la courbe parabolique (désignée dans le littérature sous le nom de \textit{U-shape curve}) avec la droite horizontale d'équation $y$ = 0.3 (ou tout autre seuil considéré comme pathologique). Le schéma de détermination de la PPC\textsubscript{opt} est présenté figure~\ref{fig:cppopt}.
  258 +L'étude de l'AC chez les patients cérébrolésés fait l'objet d'un riche corpus d'études rétrospectives reposant sur le calcul d'indices caractéristiques dans le domaine temporel. Les plus utilisés d'entre eux correspondent à des corrélations glissantes entre deux signaux de monitorage, l'un correspondant à la PPC, potentiellement approximée par la PA, et le second à un dérivé du VSC (PIC) ou du DSC (V\textsubscript{m}, pression partielle en oxygène, \textit{etc}). Le rationnel derrière la définition de ces indices est décrit par la courbe de Lassen : dans la zone d'autorégulation fonctionnelle, les variations de DSC sont amorties par les mécaniques d'AC, et sont donc peu dépendantes des variations de PPC. La corrélation entre la PPC et le dérivé du DSC est donc proche de 0. Au contraire, lorsque les mécanismes d'AC sont détériorés, les variations de PPC sont transmises passivement au DSC. La corrélation s'approche alors de 1. Un seuil pathologique est associé à chacun de ces indices, généralement autour de 0.3, au-delà duquel l'AC est considérée comme inopérante. Ces indices de corrélation glissante sont étroitement liés à la définition d'une valeur de PPC pour laquelle les mécanismes d'AC sont les plus fonctionnels. Cette valeur de PPC optimale, notée PPC\textsubscript{opt}, est située entre les deux bornes du plateau d'autorégulation (\textit{i.e.}, la ULA et la LLA). L'algorithme de détermination de la PPC\textsubscript{opt} consiste à tracer le portrait de phase de l'indice d'autorégulation en fonction de la PPC. Une régression quadratique permet alors d'identifier la valeur de PPC\textsubscript{opt} qui minimise l'indice d'autorégulation, et donc maximise l'AC. Les limites du plateau d'autorégulation sont situées aux croisements de la courbe parabolique (désignée dans le littérature sous le nom de \textit{U-shape curve}) avec la droite horizontale d'équation $y$ = 0.3 (ou tout autre seuil considéré comme pathologique). Le schéma de détermination de la PPC\textsubscript{opt} est présenté figure~\ref{fig:cppopt}.
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